Dans un réunion sans précédent qui a eu lieu hier et assemblé les victimes des atrocités de 1965, ainsi que des hauts responsables indonésiens, l'Indonésie a ouvert des discussions sur le massacre de 500.000 communistes et leurs partisans.
"Ouvrons cette histoire ensemble afin que nous puissions tous savoir ce qui a été mal dans notre système national, pourquoi cette nation pourrait avoir la capacité de commettre des massacres», a déclaré l'organisateur de la conférence Agus Widjojo dans un communiqué, tel que rapporté par BBC Indonésie .
Le massacre a commencé en 1965, quand un coup d'Etat a été blâmé sur les communistes. Les tensions entre l'armée et le Parti communiste sont venus à une tête quand six généraux ont été tués par des soldats qui étaient prétendument sympathiques aux communistes.
Ce qui a suivi a été l'un des pires massacres du 20 e siècle. communistes présumés et leurs sympathisants ont été torturés et tués, beaucoup d'autres ont été arrêtés et emprisonnés sans procès. Environ un demi-million de personnes ont été tuées et personne n'a tous été jugés pour ces crimes contre l'humanité.
Aujourd'hui, les descendants des membres du Parti communiste sont toujours l'objet de discrimination, car il leur est interdit de prendre des emplois du gouvernement. En dehors de l'hôtel Jakarta où la conférence a eu lieu, les manifestants anti-communistes ont pris part à des manifestations, car ils craignaient la renaissance du communisme dans le pays.
Grâce à cette conférence, le gouvernement envisage de faire la paix avec son passé tragique, bien que ministre de la Sécurité Luhut Panjaitan dit qu'il n'y aurait pas d'excuses officielles publié.
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